Fini le temps où Audi lançait des versions RS seulement pour booster la fin de carrière d'un modèle vieillissant. La variante la plus sportive de la future Audi A3 couronnera la gamme bien plus tôt, à l'horizon 2012.
Audi met un point d'honneur à défier BMW sur son terrain de prédilection : la sportivité. Quitte à multiplier les versions S et RS qui transforment ses sages berlines en engins diaboliques. Jusqu'ici, la marque aux anneaux n'était pas très bien armée dans le segment des compactes. En effet, l'A3 actuelle doit se contenter d'une cousine S3, jouant sur le registre de l'efficacité plutôt que sur l'émotion, et cette S3 n'obtiendra le "R" manquant qu'à la toute fin de sa carrière, qui s'approche à grands pas (deuxième image). Son héritère s'annonce, elle, beaucoup plus rapide à la gâchette.
Dévoilée au salon de Genève 2011, la future Audi A3 envahira les concessions dès l'été prochain et c'est à peine un an plus tard que sa soeur la plus sportive, la RS3, lui emboîtera le pas. Techniquement, elle se distinguera peu de sa devancière et c'est tant mieux. La combinaison unique entre son cinq-cylindres turbo crédité de 340 ch, sa boîte à double embrayage et la transmission intégrale s'annonce déjà difficile à battre. Même par la future BMW 135is, un bolide tout aussi radicalisé, qui entraîne cependant ses seules roues arrière. Mais la RS3 pourra compter sur un avantage supplémentaire : elle sera disponible en coupé et en berline nommée Sportback (troisième image), alors que sa concurrente munichoise se satisfait d'une silhouette à deux portes.
Par ailleurs, la recette connue s'appliquera pour pimenter son style : outre ses rétroviseurs habillés d'une coque en aluminium, la RS3 arborera un faciès entaillé par des énormes entrées d'air latérales, et sa calandre s'habillera d'un grillage en nid d'abeille. A l'arrière, deux grosses sorties d'échappement ovales marqueront la différence par rapport aux variantes plus sages.
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