Prix Volkswagen Cross Polo : Pas froid aux yeux

Dans sa version Cross Polo, la Polo n'a pas peur d'affronter les chemins creux. Mais cette pseudo-baroudeuse fait payer son originalité plutôt cher, malgré l'absence de transmission intégrale.

Avec sa garde au sol rehaussée de 15 mm, la Cross Polo est la plus "baroudeuse" des Polo. Hélas, cette polyvalence a un prix, plutôt élevé. Uniquement disponible en carrosserie cinq-portes, cette variante réclame en effet 1.950 € de plus qu'une Confortline. Disponible à la commande dès maintenant et commercialisée en septembre, la Cross Polo débute ainsi à 17.850 € avec le 1.4 85 essence et à 19.140 € avec le TDI 90, premier moteur diesel de la gamme. Un tarif qu'elle justifie partiellement grâce à une dotation plus complète. Des antibrouillards, des jantes de 17 pouces, un volant cuir, des barres de toit ou encore un accoudoir avant sont ainsi fournis de série. Des équipements souvent indisponibles sur la Polo Confortline.

En revanche, malgré ses dehors aventuriers, cette Cross Polo reste dénuée de transmission intégrale. Pour faire sa place, elle mise donc surtout sur le registre cosmétique. Ses boucliers, ses habillages d'ailes et ses bas de caisse couleur anthracite viennent dynamiser son look, tout en apportant une protection plus utile dans les parkings que dans les ornières. A l'intérieur, elle gagne aussi en fraîcheur, avec sa sellerie bi-ton siglée "Cross Polo" et son pédalier aspect aluminium. Est-ce que cela suffit à légitimer l'écart de prix ? Cette fois, vous êtes les seuls à pouvoir en décider.

Les prix de la Volkswagen Cross Polo

	Prix	CV	Conso. mixte (l/100 km)	CO2 (g/km)	Bonus/malus
Prix Volkswagen Cross Polo 1.4 85	17.850 €	5	6,1	143	0 €
Prix Volkswagen Cross Polo 1.2 TSI 105	19.170 €	6	5,5	128	0 €
Prix Volkswagen Cross Polo 1.2 TSI 105 DSG 7	20.590 €	6	5,5	128	0 €
Prix Volkswagen Cross Polo 1.6 TDI 90 FAP	19.140 €	5	4,3	113	Bonus 115 €
Prix Volkswagen Cross Polo 1.6 TDI 90 FAP DSG 7	20.760 €	5	4,6	119	Bonus 100 €
Prix Volkswagen Cross Polo 1.6 TDI 105 FAP	20.060 €	5	4,3	113	Bonus 115 €

Future Audi RS3 : Orange volcanique

Fini le temps où Audi lançait des versions RS seulement pour booster la fin de carrière d'un modèle vieillissant. La variante la plus sportive de la future Audi A3 couronnera la gamme bien plus tôt, à l'horizon 2012.

Audi met un point d'honneur à défier BMW sur son terrain de prédilection : la sportivité. Quitte à multiplier les versions S et RS qui transforment ses sages berlines en engins diaboliques. Jusqu'ici, la marque aux anneaux n'était pas très bien armée dans le segment des compactes. En effet, l'A3 actuelle doit se contenter d'une cousine S3, jouant sur le registre de l'efficacité plutôt que sur l'émotion, et cette S3 n'obtiendra le "R" manquant qu'à la toute fin de sa carrière, qui s'approche à grands pas (deuxième image). Son héritère s'annonce, elle, beaucoup plus rapide à la gâchette.

Dévoilée au salon de Genève 2011, la future Audi A3 envahira les concessions dès l'été prochain et c'est à peine un an plus tard que sa soeur la plus sportive, la RS3, lui emboîtera le pas. Techniquement, elle se distinguera peu de sa devancière et c'est tant mieux. La combinaison unique entre son cinq-cylindres turbo crédité de 340 ch, sa boîte à double embrayage et la transmission intégrale s'annonce déjà difficile à battre. Même par la future BMW 135is, un bolide tout aussi radicalisé, qui entraîne cependant ses seules roues arrière. Mais la RS3 pourra compter sur un avantage supplémentaire : elle sera disponible en coupé et en berline nommée Sportback (troisième image), alors que sa concurrente munichoise se satisfait d'une silhouette à deux portes.

Par ailleurs, la recette connue s'appliquera pour pimenter son style : outre ses rétroviseurs habillés d'une coque en aluminium, la RS3 arborera un faciès entaillé par des énormes entrées d'air latérales, et sa calandre s'habillera d'un grillage en nid d'abeille. A l'arrière, deux grosses sorties d'échappement ovales marqueront la différence par rapport aux variantes plus sages.

Prix VW Polo GTI : Petite mais généreuse

La nouvelle Polo GTI a beau s'annoncer turbulente, son tarif ne sort pas du cadre. Avec 23.690 € en prix d'accès et un équipement fourni, elle se révèle très compétitive.

Même si les nouveautés du Mondial commencent progressivement à se dévoiler, quelques modèles ont préféré le prochain salon de Moscou pour leur présentation. Outre la Renault Latitude, les visiteurs pourront ainsi découvrir, fin août, la Ford Mondeo restylée. Une familiale qui a choisi de s'offrir un lifting plutôt discret, à l'image de ses frères monospaces Galaxy et S-Max. Cette berline quatre ou cinq-portes et sa version break SW adoptent surtout un visage plus expressif, avec une entrée d'air de bouclier agrandie et des feux de jour à diodes. A l'arrière, la technologie LED fait également son apparition, ainsi qu'un couvercle de malle revu. Tout aussi discrètes, les modifications de l'habitacle touchent surtout les équipements : éclairage d'ambiance à diodes, système de navigation et audio modernisés, surveillance d'angle mort, caméra de recul...

Le budget d'utilisation s'annonce, lui aussi, raisonnable, avec une consommation mixte de 5,9 litres aux 100 km. D'autant qu'avec ses émissions de CO2 de 139 g/km, la Polo GTI se passe de malus fiscal. En tout cas, la Polo GTI se positionne bien sur la grille tarifaire. Même sa cousine Seat Ibiza Cupra, techniquement très proche, exige... 40 € de plus, sans parler de la Mini Cooper S (24.350 €). Seule la Renault Clio RS (23.200 €) s'avère un peu plus abordable. Mais la française doit faire l'impasse sur la boîte à double embrayage, indisponible même en option.

Mercedes SLS AMG E-Cell : 533 chevaux verts

Plus fort que la Tesla Roadster et ses 248 ch, Mercedes prépare activement une SLS AMG… électrique ! La furieuse dévoile a priori une puissance équivalente à 533 ch, ce qui en ferait la voiture hyper sportive propre la plus séduisante du marché !

Alors que pour le futur proche le seul projet électrique de Daimler ne semblait se concentrer que sur la Smart, Mercedes dégaine son SLS AMG E-Cell. Auto Bild aurait même pris le volant de ce prototype tout de jaune vêtu.
33 ch et 0 g de CO2/km
Sur cette version E-Cell, le moteur d’origine V8 6.3 de 571 ch a cédé sa place à une motorisation plus "écologiquement correcte" : quatre petits moteurs électriques situés près des roues - et non dans les roues. Résultat, cette SLS "verte" dispose d’une puissance totale de 392 kW, soit l’équivalent de 533 ch et un énorme couple de 880 Nm, disponible immédiatement. Le tout sans aucun gaz à effet de serre...
Selon Mercedes, le 0 à 100 km/h serait abattu en 4 secondes environ, ce qui, pour un véhicule électrique, est évidemment remarquable. Reste qu’à avoir le pied aussi lourd, son conducteur risque de vider ses batteries à vitesse grand V. Le constructeur, le coquin, n’a d’ailleurs donné aucune estimation de l’autonomie dont dispose ce concept roulant.
On sait néanmoins que la recharge se fait via un pack de batteries lithium-ion polymère de 400 volts, effectif lors des décélérations et des freinages. Les différents modules de l’équipement sont répartis à l’avant, dans la colonne centrale et derrière les sièges afin d’offrir un centre de gravité bas et d’optimiser la répartition des masses.
A l’extérieur également, les modifications sont mineures par rapport au modèle du catalogue. On notera cependant les touches de noir laqué sur les rétroviseurs, un nouveau diffuseur arrière et une robe spécialement dédiée à ce concept et baptisée "AMG lumilectric magno". Pour la touche d’élégance, la sellerie du SLS AMG E-Cell s’habille de cuir et d’alcantara noir et blanc.
ès 2013 ?
D’après Mercedes, la transformation du SLS 63 AMG en SLS AMG E-Cell ne nécessiterait pas de modifications à apporter au châssis en aluminium, laissant présager une possible production en série d’ici quelques années, aux alentours de 2013 selon les premières rumeurs, bien que Mercedes n’ait pour l’instant avancé aucune date de commercialisation.
Nos confrères d’Auto Bild s’avancent eux davantage, estimant même le prix de cette SLS AMG E-Cell à 250 000 € environ, contre 189 000 € à son pendant thermique : si votre chéquier vous le permet…

Future BMW M6 : Stage sportif précoce

Pressée d'en découdre, la future M6. Alors que les variantes les plus sages n'ont pas encore été révélées, la déclinaison sportive du grand coupé BMW a commencé son entraînement, sous l'objectif de nos photographes.

Même si elle attendra le prochain Mondial pour ôter ses camouflages, la future Série 6 prépare déjà sa version sportive M6. Nos photographes ont surpris l'un de ses prototypes, aisément reconnaissable à sa quadruple sortie d'échappement. Un trait de style qui trahit la présence d'une mécanique à fort caractère. Sous le capot, ce coupé hébergera en effet un V8 4.4 biturbo de 580 ch, partagé avec la berline M5. Les deux soeurs seront également dotées de la même transmission à double embrayage et sept rapports DKG. Les performances seront donc très proches, même si le coupé profitera d'un poids légèrement inférieur et d'un centre de gravité mieux placé.

Moins avide de hauts régimes que le V10 atmosphérique de 507 ch qui l'a précédé, le V8 biturbo de la future M6 comptera sur son couple de massue pour se faire pardonner. Il dépassera les 680 Nm, disponibles à moins de 2.000 tr/mn. Autre atout inconnu du modèle actuel : ce coupé 2+2, tout comme sa déclinaison cabriolet et sa future variante GT6 à quatre portes, devrait disposer de quatre roues directrices, pour gagner en agilité. Les Jaguar XKR, MercedesCL 63 AMG et autres Aston Martin DB9 en ont déjà des sueurs froides. Elles ont jusqu'à 2012 pour se préparer à cet affrontement musclé.

Porsche Panamera : Le souci du détail

Infatigables, les ingénieurs Porsche ! Leur première berline n'a même pas bouclé sa première année de carrière, et voilà qu'elle évolue déjà, pour gagner en sobriété et en sportivité.

Comme la plupart des Porsche, la Panamera semble bien partie pour évoluer à un rythme effréné. Moins d'un an après sa sortie, elle reçoit déjà quelques modifications techniques. L'objectif principal ? Réduire l'appétit de ses versions V8. Pour cela, la limousine allemande adopte un alternateur qui recharge la batterie essentiellement en phase de freinage et de décélération, ainsi que des pneus en 19 pouces à plus basse résistance au roulement. Sur la Panamera Turbo, la consommation moyenne passe ainsi de 12,2 l/100 km à 11,3. Avec respectivement 10,3 et 10,6 l/100 km, les Panamera S et 4S enregistrent également un progrès. Plus que jamais, la performante berline Porsche se montre donc plus sobre que les Maserati Quattroporte, Aston Martin Rapide et Mercedes CLS. Mais elle écope toujours d'un malus de 2.600 €.

D'autres améliorations font leur apparition sur la liste des options. Comme la 911 Turbo, la Panamera peut désormais recevoir, sur les modèles dotés d'une boîte à double embrayage PDK, des palettes au volant à la place des classiques boutons. Le système de navigation affiche quant à lui des vues par satellite. Et ce n'est qu'un début : après l'arrivée de la Panamera V6, une variante hybride devrait débarquer début 2011, tandis qu'un coupé, baptisé Panamera GT, et même un cabriolet sont à l'étude.

Essai Porsche Boxster Spyder: sportive accomplie

FICHE TECHNIQUE:

Modèle: Porsche Boxster Spyder

Prix: 64 741 euros

Moteur: Boxer 6 cylindres

Cylindrée (cm3): 3436

Puissance (ch): 320 à 7200 tr/minute

Couple (Nm): 370 Nm à 4750 tr/minute

Boîte de vitesses:

Vitesse maximum (km/h): 267

0 à 100 km/h (secondes): 5,1

0 à 200 km/h 'secondes): 17,5

Freins: disques ventilés 318/28 mm à l'avant

disques ventilés 299/24 mm à l'arrière

Pneumatiques: 235/35 ZR 19 à l'avant et 265/35 ZR à l'arrière

Consommation (l/100km)

En cycle urbain: 14,2

Sur route: 7,1

En cycle mixte: 9,7

Dimensions (mm)

Longueur: 4342

Largeur: 1801

Hauteur: 1231

Poids (kg): 1275

Volume de coffre (litres): 150 à l'avant et 130 à l'arrière

Réservoir (litres): 54

Emission de CO2 en g/km: 228 soit 1600 euros de malus écologique